De Rabelais aux métavers, la notion de progrès a évolué à travers le temps. Parti pour améliorer la condition humaine, le terme qualifie aujourd’hui des avancées essentiellement techniques qui servent la société… comme elles la desservent.
Elles rallongent notre espérance de vie en nous promettant un futur radieux et numérique, sans pollution et avec du confort pour tous. Mais les nouveautés dues au progrès sont aussi source de nouvelles difficultés.
Elle a puisé dans ses souvenirs de famille pour raconter un épisode tragique de l’histoire hongroise. Avec son roman L’anatomie d’une décision, Anna Szücs reçoit le Prix littéraire SPG du premier roman romand 2021.
La culpabilisation et ses corollaires que sont la honte et la mauvaise conscience. Pour la directrice de recherche à l’Université Gustave Eiffel à Paris, psychanalyste, mais aussi docteur en psychologie et en philosophie, il s’agit du grand mal du XXIe siècle. Mais tout espoir n’est pas – encore – complètement perdu.
La complainte du progrès, comme celle de la nostalgie, sa cousine, sont des thèmes inépuisables… Leur simple évocation a de quoi faire naître un discret ennui, inciter au bâillement, anticiper une pluie de poncifs et d’enfoncements de portes ouvertes.
Qui nous opérera demain, un chirurgien ou un robot ? Serons-nous bientôt réparés comme des voitures sur une chaîne de montage high-tech, avec des bras de titane intervenant sur nos organes défaillants ? Vision d’une chirurgie du futur.
Des associations et des individus lambda rachètent des terres et parcelles boisées pour les protéger des chasses privées ou des coupes rases. Des initiatives pour remettre la nature « en libre évolution » qui enchantent certains et en agacent d’autres.
Refettorio Geneva va voir le jour sous l’égide du chef Walter el Nagar. Voisin des organisations internationales, il envisage une cantine solidaire, sociale et durable qui permette à tous d’exercer ce droit fondamental qu’est le fait de manger à sa faim.