Elle est une légende vivante de l’astronomie. Médaillée d’or du CNRS en 2020, titulaire de la chaire Galaxies et cosmologie au Collège de France et vice-présidente à l’Académie des sciences, Françoise Combes est, à 72 ans, toujours habitée par une sorte d’énergie renouvelable qui cherche à percer les secrets de l’Univers.
Cécile Wendling ne prétend pas prédire l’avenir. Mais à travers son métier de prospectiviste, elle tente de prévenir les risques auxquels le monde et ses habitants pourraient être, un jour, confrontés.
Porsche, Aston Martin, Bentley, Bugatti ou Mercedes-Benz se lancent dans des résidences de prestige à Stuttgart, Miami ou dans les Émirats. Les marques automobiles entendent ainsi fidéliser leurs clientèles et en chercher de nouvelles. Même si leurs réalisations, malgré leur aspect spectaculaire, ne sont guère innovantes.
Ils sont chefs et ont décidé de quitter la frénésie des villes pour installer leurs fourneaux à la campagne. Un pari osé, mais gagnant à l’heure où la clientèle des restaurants se met au vert.
Des associations et des individus lambda rachètent des terres et parcelles boisées pour les protéger des chasses privées ou des coupes rases. Des initiatives pour remettre la nature « en libre évolution » qui enchantent certains et en agacent d’autres.
La culpabilisation et ses corollaires que sont la honte et la mauvaise conscience. Pour la directrice de recherche à l’Université Gustave Eiffel à Paris, psychanalyste, mais aussi docteur en psychologie et en philosophie, il s’agit du grand mal du XXIe siècle. Mais tout espoir n’est pas – encore – complètement perdu.
La jalousie, la nostalgie, la colère… Comment vivre avec les émotions « négatives » que la société nous pousse à ravaler ? Sans recettes toutes faites, la docteure en philosophie milanaise dit s’adresser à tous les « paumés, assoiffés, agités et imparfaits ». Bref, à toute l’humanité.
Comment un chien, un écureuil, une mésange peuvent-ils soulager notre surcharge mentale ? Grâce à la zoothérapie dont Laurence Paoli, spécialiste dans la conservation de la biodiversité animale, a fait son cheval de bataille.
Le philosophe français, né en 1965, vient de publier « Pourquoi la guerre ? » chez Albin Michel. Un ouvrage aussi actuel que complémentaire de ses précédents essais sur la honte et la désobéissance, pour un contenu parfois oppressant et pessimiste ? Certes, mais avec des pistes qui démontrent sa formidable jeunesse dans sa façon d’envisager le monde.
De la peau de cabillaud pour soigner les grands brûlés ? Seul un Islandais aurait pu y penser. D’une idée presque loufoque, Fertram Sigurjonsson en a fait une pratique médicale reconnue et un business rentable. Il nous raconte son histoire.
Il y aurait dans le monde 400 micronations qui délivrent des passeports et battent monnaie. Des États plus ou moins farfelus, plus ou moins artistiques, que ne reconnaissent que ceux qui les ont créés.
Manifestations qui dégénèrent, prises de bec permanentes, sentiment d’injustice qui nous pousse dans nos ultimes retranchements… La psychologue clinicienne et psychanalyste Monique de Kermadec a fait de la colère son dernier ouvrage. Pour la reconnaître et inciter à ce qu’elle sorte.
Ce n’est ni une maladie ni un trouble auditif, mais un symptôme de plus en plus répandu qui rend la vie impossible à ceux qui en souffrent. Éclairage sur une galère moderne.
Pour faire face à nos sociétés toujours plus stressantes, le sociologue Rémy Oudghiri prône les microfugues. Des fuites de proximité qui permettent d’échapper à la pression et de sortir des rails de l’existence.
Une start-up californienne veut modifier l’ADN des peupliers pour leur permettre d’absorber plus de dioxyde de carbone. Avec des résultats déjà extraordinairement prometteurs, en attendant un développement à grande échelle.