Le philosophe français, né en 1965, vient de publier « Pourquoi la guerre ? » chez Albin Michel. Un ouvrage aussi actuel que complémentaire de ses précédents essais sur la honte et la désobéissance, pour un contenu parfois oppressant et pessimiste ? Certes, mais avec des pistes qui démontrent sa formidable jeunesse dans sa façon d’envisager le monde.
Comment désengorger les villes du trafic ? Certaines développent leurs réseaux de bus, de métro autonome et de train. Tandis que d’autres regardent le ciel en misant sur le téléphérique urbain.
Les jours, puis les semaines passent, sans que celles et ceux qui l’ont connu et aimé parviennent à admettre la triste réalité du départ de Thierry Barbier-Mueller vers un monde meilleur.
Ils sont chefs et ont décidé de quitter la frénésie des villes pour installer leurs fourneaux à la campagne. Un pari osé, mais gagnant à l’heure où la clientèle des restaurants se met au vert.
Des associations et des individus lambda rachètent des terres et parcelles boisées pour les protéger des chasses privées ou des coupes rases. Des initiatives pour remettre la nature « en libre évolution » qui enchantent certains et en agacent d’autres.
La culpabilisation et ses corollaires que sont la honte et la mauvaise conscience. Pour la directrice de recherche à l’Université Gustave Eiffel à Paris, psychanalyste, mais aussi docteur en psychologie et en philosophie, il s’agit du grand mal du XXIe siècle. Mais tout espoir n’est pas – encore – complètement perdu.
La jalousie, la nostalgie, la colère… Comment vivre avec les émotions « négatives » que la société nous pousse à ravaler ? Sans recettes toutes faites, la docteure en philosophie milanaise dit s’adresser à tous les « paumés, assoiffés, agités et imparfaits ». Bref, à toute l’humanité.
Comment un chien, un écureuil, une mésange peuvent-ils soulager notre surcharge mentale ? Grâce à la zoothérapie dont Laurence Paoli, spécialiste dans la conservation de la biodiversité animale, a fait son cheval de bataille.
De la peau de cabillaud pour soigner les grands brûlés ? Seul un Islandais aurait pu y penser. D’une idée presque loufoque, Fertram Sigurjonsson en a fait une pratique médicale reconnue et un business rentable. Il nous raconte son histoire.
Il y aurait dans le monde 400 micronations qui délivrent des passeports et battent monnaie. Des États plus ou moins farfelus, plus ou moins artistiques, que ne reconnaissent que ceux qui les ont créés.