Qu’ont en commun Clara Schumann, Sophie Germain, Charlotte Perriand, Rosalind Franklin et beaucoup d’autres encore ? Sachant que leurs secteurs d’activité sont aussi divers que la musique romantique, le design, les mathématiques et la biologie génétique…
Comment se fait-il qu’une vérité admise par tous devienne brusquement suspecte ? Par quel mécanisme une partie de la population pense-t-elle sincèrement que la Terre est plate ou que les attentats du 11 septembre 2001 ont été coordonnés par le Gouvernement américain ?
Il n’est jamais agréable de se situer involontairement entre le marteau et l’enclume. C’est la position délicate dans laquelle se retrouvent nos agriculteurs. À la fois nourriciers des populations et gardiens de la terre comme du paysage, ils s’attendent à la reconnaissance des populations, mais subissent au contraire le feu des critiques.
En 1997, notre père Thierry Barbier-Mueller fondait la revue IMMORAMA. Il marchait en cela dans le sillage de Jean Paul, notre grand-père, qui avait créé, vingt ans auparavant, le magazine L’INFORMATION IMMOBILIÈRE.
La montée de l’intolérance et la violence croissante du débat – ou plutôt des affirmations péremptoires d’opinion – dans la société contemporaine est un sujet préoccupant.
La complainte du progrès, comme celle de la nostalgie, sa cousine, sont des thèmes inépuisables… Leur simple évocation a de quoi faire naître un discret ennui, inciter au bâillement, anticiper une pluie de poncifs et d’enfoncements de portes ouvertes.
En démocratie, l’équilibre et la stabilité sont des vertus cardinales. L’égalité des chances et des droits s’accommode mal de l’émergence d’un « homme providentiel » – qui peut aussi être une femme – et comme on le dit familièrement, « on n’aime pas trop les têtes qui dépassent ». D’ailleurs, un système bien conçu ne (...)