En Suisse, les maisons de vente ont le vent en poupe. Les raisons ? Le fort intérêt du public pour les objets vendus à la criée et la souplesse du cadre légal de notre pays. Explication avec Marc Dogny, fondateur de la maison qui porte son nom.
Une start-up californienne veut modifier l’ADN des peupliers pour leur permettre d’absorber plus de dioxyde de carbone. Avec des résultats déjà extraordinairement prometteurs, en attendant un développement à grande échelle.
Pour faire face à nos sociétés toujours plus stressantes, le sociologue Rémy Oudghiri prône les microfugues. Des fuites de proximité qui permettent d’échapper à la pression et de sortir des rails de l’existence.
Mon titre vous interpelle ? Rassurez-vous, moi aussi. Pour les crêpes, il s’agit d’une proposition de nouvel accord grammatical du passé composé, suggéré par la Fédération Wallonie-Bruxelles (notre grammaire serait trop complexe). Pour le rhume, la réponse « je la suis aussi » émane de Mme de Sévigné, qui aurait cru « avoir de la (...)
Notre propos ici n’est pas de nous appesantir sur les difficultés de la presse notamment écrite. Bien sûr, elle souffre et doit se réinventer, mais finalement, l’émergence du monde numérique représente un défi, une vague disruptive voire destructrice pour tous les secteurs de l’économie ! Somerset Maugham ne nous rappelait-il pas, il y a déjà (...)
« Smart City » ! Le nouveau terme à la mode, qui permet aux élus de surfer sur la modernité et la branchitude. Aura-t-il une durée de vie plus longue que « Ville 2.0 » ou « écocité » ? Et que recouvre-t-il au juste ? Une sorte de ville idéale hyper-connectée, où une masse (...)
La densification nécessaire des constructions (pour éviter le mitage du territoire et du paysage) a sans doute contribué à rappeler la nécessité corrélée de se soucier des espaces verts et autres jardins. Certains n’avaient-ils pas tendance à privilégier « l’utile » (le bâtiment que l’on peut occuper) au détriment du reste ? L’intérêt des promoteurs (...)
L’art a pris une place incontestable dans l’espace public urbain. Certes, les formes de cette présence peuvent parfois surprendre, choquer, ou pire laisser indifférent : « Ah bon, c’est de l’art ce truc-là ? » Rappelons qu’une municipalité européenne vient de faire effacer à grands frais un énorme tag… avant de s’apercevoir qu’il s’agissait de (...)
Bien sûr, le sujet est « tendance » et les labels verts de toutes sortes sont souvent de crédibilité variable. Les occupants déçus de bâtiments prétendument exemplaires sur le plan environnemental ou énergétique ne manquent pas. Est-ce une raison pour ne pas s’intéresser au sujet ou pour ne pas saluer – au-delà de motivations économiques (...)
L’évolution du monde moderne, l’accroissement du rôle de l’Etat et de la sphère publique – au moment où, paradoxalement, les élus politiques se plaignent de son affaiblissement et de l’hostilité de l’opinion –, mais aussi l’essor mal contrôlé des nouvelles technologies, autant d’éléments qui justifient une réflexion large sur nos libertés.
Est-il candide d’affirmer que l’environnement est l’affaire de tous? S’agit-il d’un lieu commun, à l’heure où la compétitivité économique excuse tout et où les « permis de polluer» s’achètent et se revendent dans l’allégresse?
La crise des finances publiques a, paradoxalement, du bon: des collectivités lourdement endettées s'aperçoivent soudain qu'elles dormaient sur des dizaines de propriétés vides ou sous-exploitées, ou encore que leurs administrations étaient éparpillées dans de multiples espaces peu rationnels ou pour le moins coûteux.
Le coût de la santé est certainement le sujet qui se prête le mieux aux déclarations à l’emporte-pièce et aux dérives populistes. Si le montant des primes d’assurance maladie augmente sans cesse, c’est forcément parce qu’il y a des profiteurs, cela va de soi…
Il y avait certainement une bonne dose de naïveté, en Suisse, à s’imaginer que nous pouvions maintenir des échanges détendus voire amicaux avec nos voisins européens, tout en continuant à officiellement abriter chez nous les avoirs non déclarés de leurs contribuables. Mais il y a tout autant de naïveté à s’imaginer que la situation sera (...)
Rat des villes contre rat des champs, le dualisme est fort ancien – La Fontaine n’aurait-il pas emprunté son thème à un rhéteur grec du IVe siècle ? – mais la question prend évidemment une ampleur nouvelle à l’heure de la mondialisation, des OGM, de la croissance démographique, et de la faim toujours loin d’être (...)
Il n’est plus possible aujourd’hui de nier le danger que font courir, non plus seulement aux générations futures, mais aussi à nos contemporains, les monceaux de déchets et de résidus polluants qui se sont accumulés – en un temps finalement très court – sur terre et dans les mers.
En démocratie, l’équilibre et la stabilité sont des vertus cardinales. L’égalité des chances et des droits s’accommode mal de l’émergence d’un « homme providentiel » – qui peut aussi être une femme – et comme on le dit familièrement, « on n’aime pas trop les têtes qui dépassent ». D’ailleurs, un système bien conçu ne (...)
La complainte du progrès, comme celle de la nostalgie, sa cousine, sont des thèmes inépuisables… Leur simple évocation a de quoi faire naître un discret ennui, inciter au bâillement, anticiper une pluie de poncifs et d’enfoncements de portes ouvertes.
La montée de l’intolérance et la violence croissante du débat – ou plutôt des affirmations péremptoires d’opinion – dans la société contemporaine est un sujet préoccupant.