La guerre fiscale est déclarée et les anathèmes fusent par-dessus les Alpes. Les « Indiens », les « criminels en bande organisée », la « cavalerie » : certains responsables politiques allemands usent d’un langage fort peu diplomatique à l’égard de la Suisse. Le fait mérite d’autant plus d’être souligné que l’Allemagne prend bien soin (...)
Avec la découverte de plus de 32 trillions de dollars d’avoirs financiers détenus dans des comptes offshore, la lutte contre l’exonération abusive d’impôts commence enfin à porter ses fruits.
Le Japon ne figure pas dans le classement des paradis fiscaux de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Mais cette liste, qui sert de référence depuis le G20 de 2009, est très critiquée par la « Tax Justice Network », réseau international d’experts et de chercheurs spécialisés dans la justice fiscale.
L’île Maurice, destination de rêve aux plages de sable fin, est connue pour un autre paradis. Celui de sa fiscalité. La création d’une société offshore dans cette île au large de l’Afrique ne prend que quelques jours et n’est soumise à aucun impôt sur les plus-values ou sur les dividendes.
Quelles seront à partir du 1er janvier 2013 les obligations fiscales des contribuables allemands détenteurs d’un compte en Suisse ? L’accord de coopération fiscale, dit Rubik, signé entre l’Allemagne et la Suisse esquisse une nouvelle donne… qui ne manque pas de détracteurs.
« Le patriotisme, c’est servir son pays (...) Le patriotisme ce n’est pas fuir la France pour les paradis fiscaux et laisser à ceux qui restent le poids de l’effort. » Ainsi le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault déclarait-il la guerre aux évadés et aux exilés fiscaux.
A peine plus gros que des piqûres d’épingle sur une carte, les paradis fiscaux de l’océan Pacifique sont souvent isolés, minuscules et. démunis. Les îles Marshall, les îles Cook, Niue, Nauru et le Vanuatu figurent sur la liste « grise » de l’OCDE, l’organisation qui coordonne la lutte contre les paradis fiscaux au niveau mondial.