Matthias Finger est professeur ordinaire en management des industries de réseaux à l’EPFL. Ses travaux se concentrent sur les questions de régulation et de gouvernance des industries ainsi que sur le rôle que les technologies de l’information et de la communication (TIC) jouent dans cette gouvernance. Matthias Finger est un pionnier et a écrit de (...)
Le conseiller d’État en charge de l’Économie, Pierre Maudet, a ouvert le Smart City Day qui a eu lieu le 14 septembre 2017 à Genève. Il croit fermement aux opportunités économiques de la transition numérique.
Pour eux, la vague numérique qui fera déferler des millions de tablettes intelligentes dans les classes de France d’ici à 2018 est une fuite en avant. Plus qu’un réel choix pédagogique, le choix du « tout numérique » est une supercherie promue par des politiciens et des pédagogues craignant de passer pour des ringards technophobes.
Alors que les écoles publiques font entrer les tableaux numériques et autres tablettes dans les classes, les écoles « alternatives », Steiner et Montessori en tête, préfèrent miser sur des activités manuelles et sensorielles.
Les parents des élèves de l’école Waldorf payent 20 000 dollars par an pour que leurs enfants reçoivent la meilleure éducation possible ; la meilleure c’est-à-dire la plus traditionnelle et cela signifie la moins high-tech qui se puisse imaginer.
Pourvu que les poètes ne s’en mêlent pas. Ni les philosophes et surtout pas les artistes. Le futur de l’humanité est une affaire beaucoup trop sérieuse pour qu’on l’abandonne aux rêveurs.
Quatre milliards de dollars pour financer l’enseignement des sciences de l’informatique dans les écoles américaines : voilà ce que Barack Obama a promis l’an dernier, en lançant l’initiative CS for All (« L’informatique pour tous »). Mais il y a beaucoup de chemin à parcourir. Actuellement, seule une école américaine sur quatre offre des cours (...)