Pour eux, la vague numérique qui fera déferler des millions de tablettes intelligentes dans les classes de France d’ici à 2018 est une fuite en avant. Plus qu’un réel choix pédagogique, le choix du « tout numérique » est une supercherie promue par des politiciens et des pédagogues craignant de passer pour des ringards technophobes.
Alors que les écoles publiques font entrer les tableaux numériques et autres tablettes dans les classes, les écoles « alternatives », Steiner et Montessori en tête, préfèrent miser sur des activités manuelles et sensorielles.
Les parents des élèves de l’école Waldorf payent 20 000 dollars par an pour que leurs enfants reçoivent la meilleure éducation possible ; la meilleure c’est-à-dire la plus traditionnelle et cela signifie la moins high-tech qui se puisse imaginer.
Circulez dans les villes indiennes et vous n’y verrez que très peu de femmes, surtout la nuit. Ou alors quelques rares silhouettes qui marchent d’un pas précipité pour se rendre au travail ou rentrer chez elles. En Inde, les villes appartiennent surtout aux hommes.
Faut-il instaurer des quotas pour les femmes en politique ? Le débat agite l’Inde depuis des décennies. En 1993, le pays a franchi un premier pas en réservant le tiers des sièges aux conseils des villages (les panchayats) aux femmes.
Pourvu que les poètes ne s’en mêlent pas. Ni les philosophes et surtout pas les artistes. Le futur de l’humanité est une affaire beaucoup trop sérieuse pour qu’on l’abandonne aux rêveurs.
À Londres et à Glasgow, deux statues de femmes ont été érigées en 2018. Ces monuments restent extrêmement rares dans un paysage dominé par les figures masculines. Mais un mouvement est en marche en Europe et aux États-Unis.
Quatre milliards de dollars pour financer l’enseignement des sciences de l’informatique dans les écoles américaines : voilà ce que Barack Obama a promis l’an dernier, en lançant l’initiative CS for All (« L’informatique pour tous »). Mais il y a beaucoup de chemin à parcourir. Actuellement, seule une école américaine sur quatre offre des cours (...)
En Suisse, comme en France ou en Belgique, les femmes sont sous-représentées dans l’espace public. Seules 5,3 % des rues genevoises portent le nom d’une femme, 2,9% à Lausanne. Associations et autres collectifs alertent sur ce manque de visibilité.