Place financière attractive et spot touristique branché, la ville émerveille par ses défis architecturaux modernes. A-t-elle gommé toute trace de son passé ?
Le bilan est lourd. Plus de la moitié des quartiers anciens de Pékin ont été démolis. Depuis les années 1990, la ville n’a cessé de détruire le vieux pour ériger du neuf.
Dans le centre-ville, les propriétaires de monuments historiques ont le droit de vendre leurs « droits aériens » pour financer l’entretien et la rénovation de leurs immeubles.
La Liste du Patrimoine mondial en péril comporte actuellement 53 références. Elle permet d’accorder dans les plus brefs délais une assistance via le Fonds du Patrimoine mondial. Voici quatre sites qui en bénéficient en ce moment.
Propriété de l’État de Vaud, le château de Chillon doit relever un défi de taille : sa fréquentation augmente année après année. Malgré cette réalité, ce site exceptionnel situé entre Montreux et Villeneuve a su préserver sa splendeur d’antan.
Au milieu des châteaux de Chambord, Cheverny, Amboise et Chenonceau, l’abbaye de Pontlevoy apparaît comme un bijou unique, au cœur de son écrin. Cette abbaye, fondée en 1034, s’apprête à fêter ses 1’000 ans.
Le quartier de la Casbah d’Alger, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ne cesse de se détériorer. Englués dans des polémiques et dans l’immobilisme des autorités algériennes, les projets de restauration semblent au point mort.
Dans la « ville blanche », les gratte-ciel attirent immédiatement le regard. Mais, inspirés du mouvement Bauhaus, plus de 4’000 bâtiments de style international, brutaliste et moderniste, valent également le détour.
Le temps y semble suspendu. Rythmé par les méandres de la rivière Derwent, le comté du Derbyshire a joué un rôle capital dans l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle. À cette époque, le pays a occupé le devant de la scène en tant que première nation industrielle du monde.