Des sites inscrits à l’UNESCO, mais menacés

La Liste du Patrimoine mondial en péril comporte actuellement 53 références. Elle permet d’accorder dans les plus brefs délais une assistance via le Fonds du Patrimoine mondial. Voici quatre sites qui en bénéficient en ce moment.

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ÉTATS-UNIS – PARC NATIONAL DES EVERGLADES

Plus grande réserve de nature sauvage subtropicale du continent nord-américain, le Parc national des Everglades est en danger. Tout spécialement son écosystème aquatique qui se détériore gravement depuis quelques années. Selon l’UNESCO, les volumes d’eau pénétrant dans le site ont diminué de 60% et l’accroissement en éléments nutritifs polluants est tel qu’il montre des signes significatifs d’eutrophisation. Avec comme conséquence directe, une diminution des espèces marines.

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NIGER – RÉSERVES NATURELLES DE L’AÏR ET DU TÉNÉRÉ

À cause de l’instabilité politique du Niger et des dissensions au sein de la population, les Réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré bénéficient d’une attention soutenue de l’UNESCO. Cette zone possède un ensemble exceptionnel de paysages, d’espèces végétales et d’animaux sauvages au cœur du désert saharien. Aujourd’hui, le braconnage et le pâturage sont les principales menaces auxquelles est confronté le site. Une seule solution existe : renforcer la présence physique des autorités de gestion de la réserve.

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AUTRICHE – CENTRE HISTORIQUE DE VIENNE

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le centre historique de la capitale autrichienne est menacé. Le comité du Patrimoine mondial l’a inscrit en juillet 2017 sur la liste des sites en péril. Raison invoquée ? La multiplication des immeubles de grande hauteur au cœur de Vienne. Ces derniers défigurent le centre-ville dont l’architecture médiévale, Art nouveau et baroque est reconnue dans le monde entier.

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ÎLES SALOMON – ATOLL CORALLIEN DE RENNELL EST

La forêt couvre la majeure partie de Rennell Est avec environ 37’000 hectares. Cet atoll exceptionnel se situe dans la partie la plus australe de l’archipel des Salomon. Il est considéré comme un véritable laboratoire à ciel ouvert pour les études scientifiques sur la faune et la flore. Problème, l’exploitation forestière en cours depuis une décennie affecte l’écosystème de ce joyau naturel. Voilà pourquoi il a été inscrit en 2013 sur la Liste des sites en péril.

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