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Pour préserver l’agriculture, soyons créatifs !

Partout dans le monde, la question de la préservation des terres agricoles est sensible. On sait pourquoi : explosion démographique, urbanisation galopante, changement climatique, développement des biocarburants, etc. Comme le mentionne dans les pages qui suivent le responsable chinois d’un fonds d’investissement spécialisé dans l’agroalimentaire : « L’agriculture est devenue un bon investissement. » On le constate amèrement avec l’envolée des prix des matières premières. En toile de fond, c’est la peur d’une crise alimentaire qui est en germe. Pour y remédier, beaucoup de pays se lancent dans des programmes de défense de souveraineté alimentaire. Mais au fait, quels projets d’agriculture doivent être dessinés pour les populations locales dans ce contexte mondial ? Chaque pays a sa propre réponse.

Changement de paradigme

Dans plusieurs villes du monde, depuis quelque temps déjà, des projets originaux fleurissent, sur les toits par exemple où des jardins high-tech – disons même de véritables fermes urbaines – prennent pied. Des tours agricoles sortent de terre*. Ces modes de cultures hyper locales et surtout écologiques séduisent énormément les citadins et se développent. Car il ne suffit plus de densifier le bâti et de préserver les terres arables pour concilier développement économique et sécurité alimentaire. Il faut être créatifs.
Le monde change ; il est temps de ne plus opposer agriculteurs et citadins, d’échanger et de partager expériences et savoir-faire, et d’instaurer au niveau mondial une collaboration équitable entre les pays. Bienvenue dans l’ère de l’agriculture 2.0 !

*Ce projet a d’ailleurs obtenu la Médaille d’or au Salon des Inventions de Genève en 2009.