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L’EPFL participera de nouveau à l’Hyperloop Pod en Californie

Arrivée troisième l’an dernier, l’équipe EPFLoop participera à nouveau à l’Hyperloop Pod Competition cet été en Californie. Ce concours vise à développer une capsule de transport circulant à grande vitesse dans un tube sous vide.

Seule une vingtaine d’équipes ont été sélectionnées parmi quelques milliers de candidates. Le défi à relever avait été lancé par le milliardaire Elon Musk en 2015. Le fondateur de Tesla et de SpaceX imagine un cinquième type de transport, après la voiture, le train, le bateau et l’avion: des capsules propulsées dans un tube sous vide d’environ 1,2 km pouvant atteindre une vitesse de 1000 km/h.

Les étudiants sollicités

Afin d’explorer la faisabilité technique de différents éléments de l’idée, SpaceX organise un concours destiné principalement aux étudiants. Le but de la compétition est d’atteindre la vitesse la plus élevée possible avec une capsule autopropulsée dans le tube sous vide et de s’arrêter après un freinage.

Comme l’an dernier, la compétition proprement dite aura lieu à mi-juillet sur la rampe d’essai située près du quartier général de SpaceX, à Hawthorne en Californie.

Réduire le poids

Hormis le nom de la capsule, Bella Lui, l’équipe ne dévoile pour l’heure ni son apparence ni ses qualités technologiques, concurrence oblige. Mais on sait sur quoi se concentre sa stratégie: la métrique la plus importante pour construire un « pod » gagnant est la capacité de fournir un rapport puissance/poids élevé.

« Les trois meilleures équipes de l’an dernier (TUM, Delft et EPFL) ont présenté des capsules avec des valeurs très similaires, aux performances proches les unes des autres. Cette année, l’objectif est de réduire le plus possible le poids tout en augmentant la puissance disponible pour le système de propulsion », explique le responsable technique de l’équipe, Lorenzo Benedetti.

Celle-ci est pour l’heure composée de 38 personnes, dont 33 étudiants issus de sept sections de l’EPFL. Elle est encadrée par les professeurs Mario Paolone et André Hodder, et Lorenzo Benedetti. Plus de 20% de femmes font partie de l’équipe.

L’EPFZ aussi

L’équipe « Swissloop », de l’EPFZ et d’autres hautes écoles suisses, s’est également qualifiée, a-t-elle indiqué sur Twitter. Sur le podium en 2017, elle n’était pas parvenue à placer sa capsule « Mujinga » en finale l’an dernier.