Deux nouveaux sites culturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
Le musée Guggenheim à New York et sept autres édifices de l'architecte américain Frank Lloyd Wright ont été inscrits dimanche le 7 juillet 2019 au patrimoine mondial de l'humanité. L'Unesco a salué leur "fort impact sur le développement de l'architecture moderne en Europe".
Les œuvres architecturales du XXe siècle de Frank Lloyd Wright, regroupent huit édifices conçus par l’architecte aux États-Unis durant la première moitié du XXe siècle, parmi lesquels la Maison sur la cascade (Mill Run, Pennsylvanie), la Maison Herbert et Katherine Jacobs (Madison, Wisconsin) ou encore le musée Guggenheim (New York). Ils témoignent de « l’architecture organique », élaborée par Wright, qui se caractérise notamment par un plan ouvert, un estompement des limites entre l’extérieur et l’intérieur et l’emploi inédit de matériaux tels que l’acier et le béton. Chacun de ces bâtiments présentent des solutions novatrices apportées à des besoins en matière de logement, de lieux de culte, de travail ou de loisirs. Les œuvres de Wright de cette période ont eu un fort impact sur le développement de l’architecture moderne en Europe.
Avec ses célèbres courbes blanches, le musée Guggenheim de New York a été inauguré en 1959. De l’Illinois à la Californie en passant pas l’Arizona et le Wisconsin, la liste est complétée par sept autres bâtiments conçus pour être des logements privés – comme la Maison sur la cascade (Mill Run, Pennsylvanie) -, des « lieux de culte, de travail ou de loisirs ».
Collines du Prosecco
L’Unesco a par ailleurs aussi inscrit le même jour les collines viticoles du Prosecco, façonnées par l’homme pendant des siècles dans la région de Venise, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Ce sont précisément les collines accidentées du Prosecco de Conegliano et Valdobbiadene, produisant une partie du célèbre vin blanc pétillant italien, qui ont reçu cette reconnaissance de paysage culturel.
« Ce paysage se caractérise par des collines aux pentes abruptes, des petites parcelles de vignes installées sur des terrasses herbeuses et étroites, les ciglioni, des forêts, des petits villages et des terres agricoles », décrit l’Unesco sur son site internet.
« L’utilisation des ciglioni a créé depuis le XVIIe siècle un paysage mosaïque particulier constitué de rangs de vignes parallèles et verticaux par rapport aux pentes. Au XIXe siècle, la technique de treillage des vignes, appelée bellussera, a contribué aux caractéristiques esthétiques de ce paysage », souligne l’Unesco. (rédaction avec ats)