Focus – Joseph Schumpeter

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L’entrepreneur, moteur du progrès

Elon Musk avec Space X et Tesla, Mark Zuckerberg avec Meta, Jeff Bezos avec Amazon ou encore Larry Page et Sergey Brin avec Alphabet, la maison-mère de Google. Cinq exemples d’entrepreneurs qui sont les moteurs du progrès, de la même manière qu’Henry Ford, Thomas Edison ou Alfred Krupp ont été ceux de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Cette vision du capitaine d’industrie qui fait avancer le monde, c’est celle de l’économiste Joseph Schumpeter (1883-1950) dont les théories sur l’innovation et les progrès techniques reviennent aujourd’hui très à la mode au sein d’un capitalisme en effervescence.

Surtout son idée de la « destruction créatrice », la conséquence du progrès envisagé comme source de croissance mais aussi de facteur de crise. Une innovation chassant l’autre, les nouvelles remplacent les anciennes en rendant obsolètes les emplois de cette dernière. Pour Schumpeter, cette perte est compensée par les nouveaux métiers ainsi créés. La principale critique de ce système porte sur l’adaptation des travailleurs à ces postes. Une intégration compliquée à la fois par le temps nécessaire à la formation et par le simple fait que dans des domaines très concurrentiels, comme celui des technologies, certaines compétences sont impossibles à acquérir. ■