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La Suisse donneuse de leçons, dans le bon sens du terme !

Au fil des dernières années, l’opinion publique suisse a « encaissé » une série de chocs qui ont laissé – entre autres – des traces psychologiques, de la controverse sur les fonds en déshérence et de la chute de Swissair au laminage du secret bancaire, en passant par les péripéties d’UBS.

Malgré tout, et selon le fameux adage « Lorsque je me compare, je me rassure » attribué à Talleyrand – qui ne manquait d’ailleurs pas d’idées sur la Suisse – la traditionnelle confiance en soi du citoyen helvétique a repris le dessus, et il semble que ce soit à juste titre. L’enquête menée par IMMORAMA sur l’image de notre pays aux yeux des étrangers, publiée dans notre dernier numéro, l’a pertinemment démontré.

L’un des fleurons de la qualité suisse, dans l’inconscient collectif, a trait à l’enseignement en général, et aux études universitaires en particulier. Le tour d’horizon que nous avons effectué, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, aurait enchanté le précité évêque d’Autun : pour la Suisse, la comparaison est flatteuse, élogieuse même, et ce non seulement sur le papier mais également dans l’esprit des observateurs. Aux qualités intrinsèques – quoique élaborées par les générations qui nous ont précédés – du pays (stabilité, qualité de vie, sécurité) s’ajoutent pour l’enseignement suisse quelques éléments qu’on ne mesure pas toujours à leur juste valeur : l’absence d’approche nationaliste ou autocentrée, la synthèse des vertus latines, germaniques et anglo-saxonnes – voire de quelques autres – en somme l’ouverture sur le monde, inaugurée bien avant qu’on inventât le concept même de « globalisation ». En outre, le caractère véritablement international de l’approche éducative helvétique s’avère différent et supérieur aux thèses mécaniques du « village global ». Il procède en effet de la connaissance et du respect réciproques des cultures, tout en maintenant les spécificités autochtones.

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Société