Déployer nos énergies
Sur le thème « Coopérer pour réussir », avec plus de 4 500 participants et pas moins d’une centaine d’événements répartis sur trois jours, les Assises européennes de la transition énergétique ont permis d’une part, de débattre des enjeux liés à la transition énergétique et d’autre part, de faire émerger des actions et de concrétiser des engagements.
Après Dunkerque et Bordeaux, c’etait au tour du Grand Genève. Créées en 1999 à l’initiative de la Communauté urbaine de Dunkerque et de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe), les Assises européennes de la transition énergétique se sont tenues fin janvier à Palexpo. Outre les participants venus de toute l’Europe, des personnalités comme Bertrand Piccard et le réalisateur Cyril Dion ont fait l’honneur de leur présence. Une manière de souligner que la transition énergétique exige non seulement des compétences techniques, mais aussi une vision sociétale.
Le Groupe SPG-RYTZ a participé aux Assises en tant que partenaire immobilier exclusif ; à ce titre, le groupe était présent sur le stand « Maison de Genève », qui réunissait non seulement l’État de Genève mais aussi les SIG et la plateforme genie.ch (réseau d’écologie industrielle). La SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE (SPG), engagée depuis de nombreuses années dans l’efficience énergétique des bâtiments, a par ailleurs animé une table ronde sur le thème de la rénovation énergétique des copropriétés. Cet atelier « Inspiration » a accueilli plus de 80 personnes. Deux opérations de rénovation énergétique exemplaires, l’une en Suisse romande, l’autre dans le département de l’Ain, ont été présentées. Cet exposé basé sur des réalisations concrètes a permis aux intervenants et congressistes d’échanger sur leurs propres expériences.
Nous devons désintoxiquer la planète.
Unir les forces
La transition énergétique se joue à tous les échelons du territoire, avec les deux secteurs prioritaires que sont le bâtiment et les transports. En ce sens, l’échange de bonnes pratiques et les partenariats sont essentiels. À l’occasion de ces Assises, la Conseillère fédérale, Doris Leuthard, et le Ministre marocain de l’Énergie, Aziz Rabbah, ont signé un mémorandum dont l’objectif est de renforcer la collaboration entre les deux pays dans le secteur de l’énergie. En marge des Assises, le Ministre et une délégation du Maroc ont été reçus au siège de la SPG par Thierry Barbier-Mueller, Administrateur délégué, et des représentants de la Direction. S’en sont suivis des échanges riches autour des thèmes de l’environnement, de l’énergie, du bâtiment et du territoire, initiant une dynamique qui se prolongera certainement dans le futur.
A l’échelle du Grand Genève – à savoir le canton de Genève, le district de Nyon et les départements français de l’Ain et de la Haute-Savoie – le « Pact’air » a été approuvé. Ce protocole d’accord fixe des règles et des objectifs communs et élabore un plan d’actions dans le domaine de la qualité de l’air. Appréhendant le territoire comme un bassin d’air unique, la France prévoit d’adopter la méthode suisse de contrôle et de réglementation des installations de chauffage au bois, plus rigoureuse. Parallèlement, Genève s’inspirera de la France en matière de mobilité, avec des mesures de circulation différenciée lors des pics de pollution.
Des territoires porteurs de solutions
Depuis 2003, le label European Energy Award récompense les collectivités qui sont engagées dans la mise en oeuvre d’une politique énergétique de qualité. Aujourd’hui, 1 346 villes à travers l’Europe, notamment en France (Cit’ergie) et en Suisse (Cités de l’énergie) se sont vu remettre le label. Trois d’entre elles, Genève, Besançon et Dunkerque, ont obtenu la plus haute distinction du dispositif (Award®GOLD). À l’occasion des Assises, les labels Cit’ergie 2017 ont été décernés. Mais que font ces villes méritantes ? Besançon se démarque par ses écoquartiers. Celui de Vaites, conçu sur 18 hectares, prévoit la construction de 1 000 logements avec des objectifs énergétiques particulièrement ambitieux. Sur le site de l’ancienne caserne Vauban, un nouveau quartier durable permettra d’éviter tout rejet d’eau pluviale dans le réseau et favorisera les espaces verts perméables : une manière de lutter efficacement contre l’effet d’îlot de chaleur urbain. Du côté de Dunkerque, un important programme de rénovation du bâti communautaire a été instauré, visant à faire baisser la consommation d’énergie. Cette collectivité a aussi engagé des moyens financiers conséquents pour soutenir les actions d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables. Enfin, depuis une année, à Genève, les Services industriels (SIG) ont mis en place un approvisionnement en électricité 100% renouvelable et suisse.
La diversité des collaborations a aussi été mise en exergue.
Des territoires porteurs de solutions
Depuis 2003, le label European Energy Award récompense les collectivités qui sont engagées dans la mise en oeuvre d’une politique énergétique de qualité. Aujourd’hui, 1 346 villes à travers l’Europe, notamment en France (Cit’ergie) et en Suisse (Cités de l’énergie) se sont vu remettre le label. Trois d’entre elles, Genève, Besançon et Dunkerque, ont obtenu la plus haute distinction du dispositif (Award®GOLD). À l’occasion des Assises, les labels Cit’ergie 2017 ont été décernés. Mais que font ces villes méritantes ? Besançon se démarque par ses écoquartiers. Celui de Vaites, conçu sur 18 hectares, prévoit la construction de 1 000 logements avec des objectifs énergétiques particulièrement ambitieux. Sur le site de l’ancienne caserne Vauban, un nouveau quartier durable permettra d’éviter tout rejet d’eau pluviale dans le réseau et favorisera les espaces verts perméables : une manière de lutter efficacement contre l’effet d’îlot de chaleur urbain. Du côté de Dunkerque, un important programme de rénovation du bâti communautaire a été instauré, visant à faire baisser la consommation d’énergie. Cette collectivité a aussi engagé des moyens financiers conséquents pour soutenir les actions d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables. Enfin, depuis une année, à Genève, les Services industriels (SIG) ont mis en place un approvisionnement en électricité 100 % renouvelable et suisse.
Des initiatives prometteuses
Et à l’échelle du Grand Genève ? Certes, des actions emblématiques marquent le territoire, comme la valorisation de la thermie du lac Léman (GeniLac), le premier autobus 100% électrique et sans contact (TOSA), l’identification du potentiel de géothermie (Géothermie 2020) et le Fonds Air Bois destiné à remplacer les appareils de chauffage anciens dans les communes du Genevois français. Mais ce n’est pas tout.
Au stand « Maison de Genève », les visiteurs ont découvert des projets phares réalisés ou en voie de l’être, initiés par des acteurs de la construction durable. « Nous avons fait une sélection en fonction des sources d’énergie puisées sur la terre, dans le ciel et dans le sous-sol. La diversité des collaborations a aussi été mise en exergue », explique Olga Villarrubia, attachée de direction à l’État de Genève et responsable de ce volet de l’exposition. Parmi la vingtaine d’actions présentées, relevons-en quelques-unes : Dans le quartier en construction des Vergers, l’option privilégiée pour l’alimentation en énergie thermique consiste à exploiter la chaleur de la nappe d’eau souterraine du Rhône. Pour le projet de l’Étang à Vernier, l’approvisionnement énergétique sera assuré grâce à un mix comprenant de la géothermie, du solaire et le recours à l’eau du lac (chauffage des bâtiments en hiver et refroidissement en été). Enfin, les immeubles des Plages de Dardagny utilisent, comme source principale d’énergie, l’eau souterraine de la nappe phréatique de l’Allondon. Des pompes à chaleur, reliées à cette rivière, couvrent tous les besoins en chauffage et 50% des besoins en eau chaude sanitaire ; les 50% restants sont assurés par des panneaux solaires thermiques.
Une belle palette d’initiatives, proches ou lointaines, qui illustrent le profond changement de paradigme auquel nous assistons aujourd’hui !
